Juste à côté des usines, l’on trouve les grandes entreprises où tout ce qui a attrait au design lui-même des vêtements est fait. Les gens discutent entre eux, se crêpent le chignon pour savoir si tel vêtement serait mieux en rose ou en bleu et où les employés dessinent les vêtements qui seront ensuite maquettés et envoyés dans les usines pour être confectionnés. Ici, ce sont les plus grands du district qui travaillent. Sans eux, les usines n’auraient rien à fabriquer et le district tomberait dans la déchéance. Il n’est donc pas rare de trouver des gens imbus d’eux-mêmes et incroyablement détestables.

C'est la boutique la plus fréquentée du coin. Elle est très grande et regroupe tout ce qu'un couturier a besoin : Des fils, des tissus, des colorants... Rien ne manque. De plus, la propriétaire - Mélodie - est très agréable et avenante, ce qui rend l'endroit encore plus attrayant. Façonné dans du bois, la boutique est l'une des rares choses vraiment gaies du district. Mélodie ne s'en plaint pas, car qui dit chiffre d'affaire dit argent. Pourtant, tous sont effrayés : Mélodie n'est plus très jeune, et les habitants craignent que sa boutique ne soit fermée par le Capitole ou reprise par de mauvaises gens. Trois appartements d'environ 50m² sont disponibles au dessus.

Principale boutique de vêtements du district, les habitants se regroupent plusieurs fois dans l'année pour y faire leur shopping. C'est ici qu'ils trouvent leurs apparats en laine et en coton, confectionnés non loin dans les usines. On dit que le propriétaire espérait, il y a des décennies, faire de sa boutique un endroit de luxe où les plus belles étoffes pourraient être présentées et où il pourrait avoir une renommée mondiale. Sans doute était-ce le cas, avant les Jours Sombres et la création de Panem. Aujourd'hui néanmoins, elle n'offre que des fripes que la plupart des habitants considèrent comme « pas trop moches mais fonctionnelles ». On trouve cinq appartements d'environ 40m² au dessus de la boutique, accessibles grâce à une porte en métal sur le côté. De plus, il est toujours inscrit en capitale « Coiffeur » au dessus de l'enseigne, le propriétaire n'ayant toujours pas les moyens de changer.

Si le nom est assez mignonnet, la fonction de ce lieu est bien loin d’être agréable. Les corps décharnés, évidés et sans une once de vie sont déposés mollement les uns sur les autres. C’est la décharge humaine. C’est là où l’on met les morts, afin qu’ils ne traînent pas dans les rues et choquent les enfants de leur laideur et de leur odeur nauséabonde. Seuls les plus riches peuvent demander la construction d’une sépulture ou d’une tombe pour y mettre la famille ou les amis.