La Sphère est une rue, en forme de cercle, qui contient la plupart des habitations. C'est ici que vivent la classe commerçante. En son centre est disposée un grand arbre, on les enfants viennent attacher des rubans. C'est un endroit convivial, sympathique, ou peu de Pacificateurs osent pénétrer, car c'est le lieu le plus sain de tout le district, et s'y aventurer, c'est allumer une brèche que le Président ne veut plus jamais voir.

D'une forme assez originale, ce petit morceau de quartier, accroché à La Sphère, est un lieu d'habitation. Certains commerçants y vivent, à défaut d'avoir intégrée la Sphère, ainsi que la plupart des Pacificateurs, qui sont, eux, complètement bannis du quartier rond. Le Sac est un lieu vide d'émotion, ou la nuit, on entend encore les cris des rebelles qui brûlent. D'ailleurs, derrière ce petit quartier, se trouve la fosse commune ou sont enterrés des millions de corps de toutes époques. C'est un lieu macabre ou il ne fait pas bon vivre.

Ce lieu porte bien son nom. Positionné derrière le Sac, le Cercueil, scientifiquement appelé la Fosse Commune ou plus communément le cimetière, abrite des millions de corps, qui ont vécu à des époques espacés. Certaines personnes possèdent une tombe qui leur sont propre, et d'autres sont entassés dans un gros trou, ou on pose une pierre mal taillée pour inscrire leur nom. Tout aussi sordide, personne n'aime s'y retrouver, sauf quand on doit enterrer un mort.

Une rue d'abord étroite qui devient de plus en plus large, comme un parapluie. Voilà à quoi ressemble l'unique rue commerçante de ce district. Du petit commerce à l'enceinte géante, tous se mêlent dans ce gigantesque brique à braque. Les plus téméraires volent les plus riches. Les plus fourbes accusent les plus idiots. Les Pacificateurs sont en masse, ici, pour surveiller les agissements des uns et des autres.

Si le district douze possède un lieu saint, alors, celui-ci s'appelle Le Berceau. Un bâtiment délabré, dans une petite rue étroite, qui accueille bougie et malade. Les gens sans argent viennent s'y soigner, quand les plus riches bénévoles offrent quelques pansements. C'est un lieu ou on cultive un tant soit peu de solidarité. Les gens aiment s'y retrouver, tout simplement pour y discuter.