Non, personne ne vend de café ici. Enfin… Si. Mais pas seulement. Au lieu des bouteilles d’alcool planquées derrière le bar, on trouve des petites cases dans le mur où de la drogue est pré-faîte et pré-roulée. Il ne manque plus que des clients qui souhaitent l’acheter. Ils peuvent fumer dans ce lieu fort apprécié par tout le monde en raison du confort de l’endroit. Des coussins, des canapés, tout est là pour que le client soit tenté de se prendre un petit joint avec le café. Des studios prolifèrent sur les étages supérieures du café. L'un d'eux est occupé par le propriétaire, qui apprécie de ne pas avoir beaucoup de chemin à faire jusqu'au travail.

Cette chaîne d’immeubles qui s’étendent comme la peste dans la « Douce Marijane » sont à un homme dont on ne connaît que le nom : Berkley. Tous ne sont pas des endroits de luxe, loin de là. On ne trouve dans ces immeubles que des chambres de bonnes ou des ateliers. Néanmoins, pour les junkies qui résident dans le coin, rien de mieux. C’est petit, c’est confortable, les ateliers sont à côté si l’on a envie de peindre ou de s’adonner à des activités artistiques et les prix sont assez bas. C’est le rêve.

Ici, ce n’est pas une boîte de nuit : Le district huit est trop pauvre pour se le permettre… Et trop occupé aussi. Néanmoins, c’est un endroit que les habitants affectionnent tout particulièrement. Il s’agit en réalité d’un café turc. Vous trouverez du thé à la menthe, des boissons de tout type ainsi qu’une vingtaine de chichas qui sont disposés sur des tables dans une ambiance très « lounge ». Quelques dizaines de dortoirs sont disponibles au dessus.

Cette galerie au nom chic présente toute sorte d’œuvres d’art, bien qu’elles soient toutes faîtes – ou presque – avec de la couture, de plus ou moins bonne qualité. Certains artistes du Capitole sont affichés ici afin de rappeler la supériorité de ce dernier. De plus, les toiles et autres œuvres sont à vendre, mais à un prix un tantinet trop exorbitant pour la population du district. C’est pourquoi la plupart des personnes qui viennent ici admirent de loin, une larme à l’œil, espérant égaler les grands artistes du Capitole ou les méprisant.

Une longue allée de bâtiments s’affichent sur le paysage dans un style plutôt rustique mais incroyablement beau et attrayant. Pas de vêtements ou un quelconque rapport avec la couture ici, non. Des antiquités, des choses très anciennes et poussiéreuses que certains riches aiment à montrer dans leur bâtisse sont vendues ici. Beaucoup sont des babioles, mais de rares fois, l’on peut y trouver de petites merveilles. Il y a divers vendeurs ici, tous plus aimables les uns que les autres. L’on aime à s’y promener, seul ou en couple, pour la beauté du paysage.

Il s’agit de l’un des endroits les plus fréquentés de la « Douce Marijane ». Le dessus du pont est consacré au passage des habitants tandis que le dessous n’est vivant qu’en soirée pour les deals de drogues. Ici, c’est l’endroit où il faut particulièrement venir si l’on veut des choses plus corsées et plus chères… Ainsi que les plus innovantes. Il paraît que les pacificateurs du district huit sont les clients les plus fidèles.